II. Races et peuples

Image. Les Tuatha séparent scrupuleusement leur noblesse (les Nuada) du reste de leur peuple. Enfants préférés de la déesse Danàn dont ils portent le nom, il s'agit d'êtres à la beauté légendaire et aux pouvoirs souvent impressionnants. Leur peuple est éparpillé entre les quatre Cours des Saisons et si leur origine est la même, le temps a fait afflué leurs différences physiques. Il est désormais aisé de différencier un Tuatha de l'Automne d'un Tuatha de l'Hiver. Les Nuada représentent la noblesse et royauté de leur peuple : chacun dispose d'une aura de puissance pure qui ne peut que difficilement être étouffée pour en témoigner. On raconte qu'il s'agit des descendants directs de Danàn.

Image.  Esprits de créatures décédées, rattachés au Sidh par un fait non accompli (une vengeance, une promesse...). Ils possèdent la forme primaire d'un feu-follet mais peuvent également prendre l'apparence d'un être de chair souvent monstrueux. Ils ne sont pas fondamentalement mauvais mais sont considérés avec méfiance par les autres Aos Sidhe : il leur est interdit de révéler l'objet de leur présence en ces lieux ainsi que leur ancienne identité, et beaucoup les craignent. La puissance et les pouvoirs d'un Sluagh dépend de son existence antérieure ; et s'en trouve grandement amplifiée.

Image. Créature forcément féminine, les Bansidh sont les maîtresses de la Magie Sauvage et messagères de la déesse Danàn. Elles forment une caste énigmatique et solidaire, veillant à la discrétion du Sidh aux yeux des humains. Les Bansidh sont également les juges de la Loi des Serments : ce sont elles qui décident lorsqu'un être s'est parjuré et doit être condamné comme apostat. Les Bansidh sont aveugles mais ressentent les auras à travers la Magie Sauvage. Elle la maîtrise à travers des chants de leur composition : chaque Bansidh a sa propre "partition" et ses sorts seront différents de ceux de ses sœurs.